Comment intégrer le Club des 1% les plus riches ?

En France, pour faire partie du club des 1 % les plus riches, ça commence à 9 000 euros net par mois pour une personne seule et un peu plus de 19 000 euros pour un couple avec 2 enfants. Si on regarde dans le monde entier, la frontière du club des 1 % est très différente selon les pays. Les 1 % des plus riches en Inde touchent par exemple en moyenne 77 000 dollars annuels, 169 000 dollars en Italie, 277 000 dollars en Allemagne et 488 000 dollars aux États-Unis. Mais alors comment faire partie du club des 1 % ? Comment mettre en place les mêmes actions pour arriver au même résultat ? Est-ce que tout le monde peut le faire ? C’est ce qu’on voit dans cette vidéo. Les revenus des 1 % paraissent importants, mais c’est loin d’être impossible. La preuve : 1 % de la population l’a fait. Par contre, en effet, pour obtenir les résultats des 1 %, il va falloir faire des actions bien différentes des 99 % restants et mettre en place toute une série de stratégies. D’ailleurs, il existe aussi la catégorie des 0,1 %. Ceux-là touchent en moyenne un peu plus de 22 000 euros par mois pour une personne seule et quasiment 47 000 euros pour un couple avec 2 enfants. Les études de l’INSEE, dont les liens sont en description, classent les 1 % comme des ménages à très hauts revenus et les 0,1 % comme des ménages très aisés. Vu que ces catégories sont un peu chiantes, et pour les besoins de compréhension de cet article, on va les classer comme « les riches ça va » et « les riches ça va fort » Le décor est posé. Décortiquons ensemble ce qui fait leur succès. 

1re chose intéressante quand on épluche les études, c’est que les chiffres donnés avant ne sont pas des salaires mais bien des revenus. Alors regardons la source de leurs revenus principaux. Plus de 1 riche ça va sur 5, 21,9 %, et plus de 1 riche « ça va fort » sur 3, 33,8 %, ont des ressources qui proviennent pour l’essentiel des revenus du patrimoine, contre seulement 4,6 % pour l’ensemble des ménages. Les revenus non-salariaux représentent l’essentiel des ressources de quasiment 20 % des riches ça va et un peu plus de 22 % des riches ça va fort, contre 3,1 % pour l’ensemble des ménages. Pour l’ensemble des ménages, la plupart des revenus, 55,1 %, proviennent de salaires, d’allocations chômage s’ils perdent leur emploi ou d’indemnités et traitements différés s’ils sont à la retraite. Et ce total-là fait 92 %. Chez les riches ça va, c’est très différent. 47,4 % des revenus sont constitués de traitements et salaires, 0,2 % d’allocations chômage et 10,2 % de pensions retraite, soit un total de 57,8 %. Et chez les riches ça va fort, la majorité des ressources proviennent des revenus du patrimoine et non-salariaux. On parle de 57 % de leurs ressources. En d’autres termes, pour la plupart des 1 % et des 0,1 %, les revenus principaux ne proviennent pas du salaire, mais bien du patrimoine. Pourquoi ? Car ils ont bien compris la règle principale pour créer du patrimoine et développer son revenu. Ils ne vendent pas leur temps contre de l’argent, ils achètent des actifs, ils investissent. Ils utilisent le levier du crédit, et ils recommencent. Et ils ont surtout compris une équation extrêmement simple, Tes revenus égalent ton capital disponible multiplié par la rentabilité de tes placements. Plus tu as de capital, et donc de A, plus il sera facile d’atteindre tes objectifs mensuels. 

Prenons par exemple le seuil des riches ça va, à 9 000 euros par mois. Pour obtenir un Y, des revenus à 9 000 euros par mois, j’ai 2 grandes stratégies possibles. 1, viser un placement Warrior peu risqué et qui rapporte dans les 10 % annuels, comme l’immobilier ou la bourse. C’est pas mission impossible. Ou 2, viser un placement miracle trouvé sur Internet très risqué mais qui rapporte potentiellement 100 % annuels. Dans le cas 1, j’ai besoin d’un A à 1,8 million d’euros. 1,8 million d’euros fois 10 % divisé par 12, 9 000 euros mensuels. Dans le cas 2, j’ai besoin d’un A à 108 000 euros. 108 000 fois 100 % divisés par 12, 9 000 euros mensuels. Sauf que dans le cas 1, je suis en très grande sécurité mentale. J’ai une balance risque/rendement tout à fait classique. Je prends pas des risques complètement démesurés pour travailler mon X pour avoir un X complètement démesuré. Je cherche un placement Warrior qui, certes, va avoir un niveau de risque réel, mais qui va avoir un niveau de risque complètement inférieur à viser un placement très déséquilibré en balance risque/rendement. Aller viser du 50, du 100 % ou du 200 % de rendement, c’est beau sur le papier, ça fait rêver, mais dans très peu de cas, ça fonctionne. Donc dans le cas 1, je suis en sécurité, je grossis, je fais du patrimoine, dans le cas 2, je suis all-in, je joue tout, et puis, bah, si ça rate, je repars à zéro. En définitive, il est beaucoup moins risqué de chercher à augmenter son A, c’est-à-dire son capital, plutôt que son X, c’est-à-dire son rendement. Pour garder une bonne balance risque/rendement, tu vas pouvoir monter à 8, à 10, peut-être à 12, à 15 % de rentabilité, allez, 18, soyons fous. Mais plus que ça, ça va devenir très compliqué. Et ça va devenir compliqué surtout de mettre une part importante de ton patrimoine dans des investissements risqués. Je te rappelle l’importance de l’allocation, de la balance, toujours, risque/rendement. Il est beaucoup plus simple, et surtout beaucoup moins risqué de chercher à augmenter son A plutôt que son X. Et ça, les riches ça va et les riches ça va fort l’ont bien compris. 1re règle, donc : cherche à augmenter ton A par tous les moyens, une prime, un 2e travail, une augmentation, anticiper un héritage, peut-être un aller-retour en résidence principale, une activité de marchand de biens, monter ta boîte, Peu importe, mais cash is king, chercher à augmenter ton A le plus tôt possible, et au début de ton parcours, parce qu’il va peser plus lourd dans tes résultats que plus tard, ça doit vraiment être ton objectif numéro 1. Je vais pas aller plus loin sur les notions de Y = AX et toute cette équation. 

Faire des revenus grâce à son patrimoine, c’est bien, c’est le plus souvent des revenus passifs ou en tout cas, parfois, semi-passifs, mais n’oublions surtout pas que des revenus passifs demandent toujours une mise en place active. Ça serait te voiler la face de penser que, bah, tu vas avoir des revenus passifs, juste mettre une pièce dans la machine, et que, jackpot, ça tombe et tu n’as rien fait. C’est pas la réalité. On va devoir avoir une mise en place active pour arriver à ces revenus passifs. Par contre, encore une fois, le plus dur reste de lancer la machine, de mettre en place les 1ers revenus pour monter suffisamment ces revenus passifs. Le but ultime étant que tes revenus passifs soient suffisants ta vie, ton quotidien, tes dépenses. Pour mettre en place ses revenus passifs, l’investisseur a besoin de 2 C et 2 D, le capital, les connaissances, la discipline et la détermination. Le capital, on l’a vu, c’est plus de A. Plus de a, plus de résultats. Les connaissances sont extrêmement importantes, tant pour te permettre de mettre en place ton plan d’action que d’accélérer plus tard. Je te recommande de te former tout au long de ta vie dans des domaines divers de gestion financière, mais au minimum l’immobilier, les marchés financiers, l’entreprenariat, la fiscalité et toute l’optimisation autour de tout ça. Ajoute les domaines qui t’intéressent pour faire plus de A. Ensuite, la discipline. C’est la seule chose qui te fera échouer. Arrête les habitudes des 99 %. Arrête la télé, lis plus de livres, n’entre pas dans les débats inutiles, ne cherche pas à avoir raison, ne cherche pas la validation. Pars du point A vers le point B, trace ta route et reste discipliné. Et dis-toi également que le temps joue avec toi. C’est pas pour rien si la moitié des ménages des riches ça va compte un membre de plus de 60 ans. Tu connais l’histoire, les intérêts composés, la courbe exponentielle… Le temps joue avec toi. Et dernier point, la détermination. Il t’en faudra pour lutter contre les 99 % de Tata Suzanne qui te diront que si c’était facile, tout le monde le ferait. 

Pour une fois, elle a raison, puisque 99 % des gens ne le font pas. C’est un sacré objectif, et si tu n’es pas en phase à 100 % avec toi-même, tu n’y arriveras pas. Mais dans tous les cas, et c’est aussi la beauté des objectifs, si tu n’y arrives pas, tu auras mis en place les bonnes actions au fur et à mesure et tu seras déjà beaucoup plus loin que la majorité des gens. Et si tu as besoin d’un petit rappel pour t’aider, dis-toi que tu as à peu près 30 000 jours d’espérance de vie, dont un tiers où tu es trop jeune ou trop vieux pour accomplir quoi que ce soit de significatif. T’en rappeler tous les jours t’aidera à ne rien lâcher. Alors comme l’athlète qui s’entraîne pendant 4 ans pour l’échéance des Jeux olympiques, tu dois mettre en place des points importants pour augmenter ton A et tes chances de succès. 

La check-list, 8 points importants. 

1 : vivre en dessous de tes moyens, tenir un budget, être capable d’épargner tous les mois. Obligatoire. Plus tu es en début de parcours et plus tu dois être fort sur ce point-là. 

2 : épargner, c’est bien, vivre en dessous de tes moyens augmente ta capacité d’épargne, mais si tu n’investis pas, ça ne veut rien dire. Épargner égale investir. Kill the doudou. Ça ne sert à rien de garder ton épargne en doudou sur un compte bancaire, sur un livret A. Il se passe rien. Épargner veut dire investir pour la Warrior. 

3 : rembourser ses passifs à crédit, ou tout du moins apporter une attention particulière en début de parcours à ne pas financer des passifs à crédit. Garde ça pour quand tu seras dans les 1 %, les 0,1 %, où l’opportunity cost sur ton cash va inverser, finalement, cette tendance. Mais au début de ton parcours, le plus important, c’est la capacité d’investissement. Et elle va passer par la capacité d’emprunt. Plus tu as de passifs à crédit, plus ta capacité d’emprunt diminue. 

4 : acheter des actifs. C’est là que se trouve le rendement immobilier, actions, obligations, art, private equity, royalties, peu importe. Il faut investir dans des actifs qui t’apportent un rendement, et, si possible, qui s’apprécient dans le temps. C’est les 2 critères d’un bon investissement, un investissement qui procure du cashflow et s’apprécie dans le temps. 

5 : faire appel au levier du crédit, mais pour acheter des actifs et pas des passifs. Le levier du crédit est un multiplicateur s’il est utilisé dans le bon sens uniquement. 

6 : optimiser sa fiscalité, et pas qu’au début de son parcours, en profiter pour continuer à apprendre toujours plus et optimiser tout au long de son parcours. 

7 : arbitrer si nécessaire, et ne pas avoir peur d’arbitrer son patrimoine, ne pas s’attacher à ses actifs, arbitrer autant que nécessaire, remettre en question ses placements, ses investissements autant que nécessaire. Et pour ça, tenir un fichier d’investissement peut t’aider. 

8 : traquer, adapter optimiser. C’est là que se fera la différence à long terme, et c’est aussi là que se trouve notre fichier de tracking, notre money management file ou notre fichier prime. Parfois, on me reproche de ne pas parler que d’immobilier. 

L’immobilier, c’est là où j’ai la plus grande expérience, et la plus grande expérience professionnelle. Et l’immobilier est une des meilleures classes d’actifs pour le débutant qui veut investir, et surtout investir sans apport. Et c’est aussi une des meilleures classes d’actifs pour le riche ça va ou le riche ça va fort, qui va l’utiliser pour stocker du cash et comme réservoir, finalement, extrêmement sécuritaire. La pierre a cette faculté d’être toujours sécuritaire. Mais quoi qu’il arrive, voir uniquement l’immobilier, c’est pas la bonne solution. Et ceux qui se plaignent de ça sont des dignes représentants des 99 %. Un bon patrimoine, un patrimoine qui croît dans le temps, est un patrimoine équilibré. Et 100 % d’immobilier, c’est pas l’équilibre fou. Donc intéresse-toi certes à l’immobilier, vas-y, creuse, mais intéresse-toi à toutes les solutions de diversification qui s’offrent à toi, parmi lesquelles les plus évidentes et accessibles : les marchés financiers. Car les marchés sont cycliques, connaissent des hausses, des baisses, car la loi peut changer, la fiscalité peut changer, car le monde peut connaître encore des crises, et certains placements sont plus liquides que d’autres. Essaie donc de récupérer ton argent en quelques secondes, en quelques jours, voire semaines, avec l’immobilier. Bref, une bonne gestion patrimoniale n’est jamais toute noire ou toute blanche, mais plutôt grise. L’immobilier permet des choses que ne permettent pas les autres actifs et inversement. D’ailleurs, le patrimoine des 1 % est constitué à 34 % d’actifs financiers, à 30 % d’immobilier et à 28 % de patrimoine professionnel et 8 % de patrimoine résiduel. 

La bonne question à se poser n’est donc pas : « dois-je diversifier ? », mais « comment diversifier ? » Et là, va se poser la question d’une bonne allocation d’actifs. Y a 2 grandes étapes. L’allocation basique, avec le camembert du débutant, 10 % en immobilier, 20 % par-ci, 30 % par-là… Et je viens découper ma capacité d’investissement, et éventuellement ma capacité d’emprunt. Et l’allocation a 2 niveaux, celle des riches ça va et des riches ça va fort. C’est-à-dire que je vais faire l’allocation vue précédemment, mais je vais utiliser les fruits de cette allocation, et donc mon rendement, donc mon cashflow, pour réinvestir, encore une fois, dans des actifs. Et c’est là que je commence à créer le cercle vertueux où mon cashflow me paie des actifs qui eux-mêmes génèrent un cashflow et une appréciation dans le temps. Et là, j’en arrive à vivre avec les intérêts de mes intérêts. Donc si tu veux un vrai objectif digne des 0,1 %, commence à réfléchir à comment mettre en place un système qui te permet de vivre avec les intérêts de tes intérêts. Attention, cette étude ne s’intéresse qu’au revenu mensuel et pas au patrimoine. Le revenu mensuel, c’est bien, ça fait plus de A pour investir, mais ce qu’on veut en fin de compte, c’est du patrimoine net, tangible, payé. Le patrimoine peut, bien sûr, te fournir du A pour continuer à investir, comme un bien immobilier, mais surtout, il est un excellent réservoir de cash. Et ta vraie richesse se trouve là. C’est ce nombre-là qui te permettra de récupérer de la liquidité quand tu vas liquider tes actifs, ou qui permettra aux créanciers de se garantir pour te prêter plus. Et de ce côté-là, le chiffre moyen des Français n’est pas fou-fou. Le patrimoine brut médian se situe à 160 000 euros. 160 000 euros brut. Les 10 % les plus fortunés disposent de 607 000 euros de patrimoine brut. Les 1 % sont à 1,914 million d’euros de patrimoine, composé en majeure partie d’immobilier. 

Et tu veux le fond de ma pensée sur tout ça ? Ces chiffres sont bidon et ne veulent rien dire. Déjà, ils sont vraiment pas énormes, et on se rend compte qu’il est beaucoup moins compliqué de les atteindre. Surtout, ils sont là pour vendre du papier, faire les grands titres de la presse et opposer encore les gentils pauvres aux méchants riches. C’est beaucoup plus simple de les détester que de chercher à les imiter. Mais si tu fais partie de la Warrior, tu te rends bien compte que ces chiffres ne sont pas fous. Ils sont certes importants, mais ils ne sont ni fous ni impossible à atteindre. Les 1 %, c’est finalement qu’une étape, et les 0,1 %, on n’est pas sur quelque chose de dingue. Est-on riche à 9 000 euros par mois ? Est-on riche à 1,914 million d’euros de patrimoine brut ? Je ne pense pas. Si tu as déjà mis en place les leviers de ton développement patrimonial, tu vas voir que ta vie ne changera fondamentalement passés ces niveaux. Les 1 % ou les 0,1 % de l’INSEE, pour moi, c’est du bullshit. C’est pas ça, être riche, pour moi. Être riche, c’est la liberté que ça t’apporte, c’est pouvoir faire ce que tu veux où tu veux, être libre géographiquement, être libre de ton temps, être libre de tes passions. Être riche, c’est mettre ta famille à l’abri, c’est pas craindre le lendemain et pouvoir aider tes proches. La vraie richesse n’est pas un revenu mensuel ni un patrimoine, elle est constituée de liberté. Elle est subjective. Elle évolue au fil du temps et de la vie de chacun. Un revenu mensuel important, c’est un catalyseur pour mettre en place la machine à revenus passifs. Un patrimoine important, c’est une réserve de tranquillité pour toi et pour ta famille. Et tout ça ne s’acquiert pas en attendant la paie à la fin du mois mais en mettant en place 2 C et 2 D.

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